Dendrobates, grenouilles venimeuses d'Amazonie
Trekkings et Excursions en plein coeur de la jungle d'Amazonie et d'Amérique centrale. Voyages au Pérou, en Bolivie, en Equateur et au Guatemala.
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Grenouilles Multicolores et Toxiques

Dendrobate-Amazonie
Dendrobates-Venimeuses

Amphibiens Venimeux

Ce sont de petites grenouilles qui produisent des substances parmi les plus dangereuses du monde animal. Cinq espèces de dendrobates existent du Nicaragua au nord du Brésil. Elles vivent sur le sol de la forêt tropicale. Ces batraciens sont minuscules, ils mesurent de 2 à 7 cm. A l’inverse d’un camouflage, ils arborent une peau extrêmement colorée de manière à manifester leur toxicité à leurs prédateurs qui préfèrent les éviter à l’exception de quelques araignées.

 

Seules 3 espèces sont potentiellement redoutables, les autres provoquant juste des irritations. Certains de ces dendrobates sécrètent un alcaloïde dangereux voir mortel sur leur peau. Ce venin est d’ailleurs utilisé sur les flèches par certaines tribus d’Amazonie pour chasser qui les appellent « grenouilles à flèches ». Les chasseurs recueillent le puissant poison au goutte à goutte en maintenant la grenouille au-dessus du feu puis en la laissant mariner. Ils y trempent ensuite les pointes de leurs flèches. Le poison sécrété sur la peau des dendrobates est violent : il peut être jusqu’à 250 fois plus puissant que le curare utilisé entre autres par les indiens Huaorani en Equateur.

Certaines de ces grenouilles sécrètent un alcaloïde dangereux voir mortel sur leur peau. Ce venin est utilisé sur les flèches par certaines tribus pour chasser.

Les Dendrobates, Sujet de Recherche Scientifique

Les toxines sécrétées par ces grenouilles soulèvent un grand intérêt de la part des chercheurs. Par exemple, l’un de ces alcaloïdes, l’épibatidine, est un analgésique 200 fois plus puissant que la morphine. On comprend l’intérêt des scientifiques pour ce type de toxine pour la recherche médicale par exemple.

 

La dendrobate ne produit pas cette toxine naturellement. Une étude a démontré que ce poison provient de certains insectes à partir desquels les batraciens se nourrissent. C’est la raison pour laquelle ces grenouilles perdent toute nocivité en captivité, parce qu’elles ne chassent plus les insectes qui leur procurent les molécules nécessaires à la fabrication du poison.