Panama : le Canal, San Blas, la jungle du Darien, les indiens
Trekkings et Excursions en plein coeur de la jungle d'Amazonie et d'Amérique centrale. Voyages au Pérou, en Bolivie, en Equateur et au Guatemala.
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Panama

Panama est un pays d’Amérique Centrale limité à l’ouest par le Costa Rica (sur 330 km), par la Colombie à l’est (sur 225 km), les Caraïbes au nord, et l’océan Pacifique au sud. Il représente une véritable passerelle entre les deux Amériques. Le Panama est le pays où se situe le fameux canal de Panama. Mais le pays est bien plus que son canal. A l’abri des cyclones, il abrite des merveilles de la nature : plages vierges, récifs coralliens, une multitude d’îles paradisiaques…

Le Panama est aussi un pays au climat tropical nuancé avec des températures agréables, une grande diversité d’écosystèmes comme la mangrove, la forêt nuageuse ou les récifs coralliens, ainsi qu’une immense forêt vierge dense et humide dans laquelle vit une faune impressionnante.

LA JUNGLE DU PANAMA ABRITE UNE BIODIVERSITÉ EXCEPTIONNELLE AVEC : 972 ESPÈCES D’OISEAUX, 200 ESPÈCES DE MAMMIFERES, 200 ESPÈCES D’AMPHIBIENS, MAIS AUSSI PLUS DE 10 000 ESPÈCES DE PLANTES DIFFÉRENTES…

Carte-Panama

La population du Panama, charmante et attachante, bénéficie d’une forte diversité ethnique. La majorité des individus est métis aux multiples origines. La minorité indienne, néanmoins tout aussi importante, est spécialement connue pour sa culture forte et son artisanat.

La superficie du Panama est de 78 200 km², c’est le 4ème pays d’Amérique centrale par sa superficie. Il s’allonge d’ouest en est sur plus de 750 km.
L’histoire du Panama se caractérise par une certaine instabilité politique, à l’exception de la Zone du Canal, contrôlée par les américains jusqu’en 1999. Le pays est géré selon la Constitution Politique du Panama qui date de 1972.

Le Panama est divisé en 9 provinces et 5 comarcas indigènes qui se divisent en un total de 74 districts. Les 9 provinces sont : Bocas del Toro, Chiriqui, Coclé, Colon, Darien, Herrera, Los Santos, Panama City, Veraguas.

Multitude d’écosystèmes : îles, montagnes, volcans et jungle

Au cœur du Panama, la péninsule de l’Azuero, une des régions les plus développées culturellement où les villes voient peu de touristes et où les traditions sont fortes. A l’ouest de la péninsule se trouvent des montagnes et le golfe de Chiriqui. Ces territoires sont composés à la fois par des montagnes, dont le sommet panaméen le plus haut avec le volcan Barú, et par un magnifique littoral qui constitue la porte d’accès à 2 parcs nationaux en pleine mer. Au large de la côte nord-ouest il y a Bocas del Toro, un archipel d’îles très connu pour son ambiance décontractée, ses plages de sable fin et sa grande biodiversité tant sur terre que dans la mer.

Depuis la frontière avec le Costa Rica à l’ouest, le relief panaméen redescend et rétrécit jusqu’au canal de Panama, pour remonter et s’étendre à nouveau jusqu’à la frontière Colombienne. A l’ouest, se trouvent les montagnes de plus fortes altitudes : Chiriqui avec 3478 m qui constitue par ailleurs la frontière avec le Costa Rica, et plus à l’est la sierra Veraguas.

Bocas-del-Toro

Bocas del Toro

A l’est du Canal, deux formations montagneuses parallèles : la Serrania del Sapo le long de la côte Pacifique et la Serrania du Darien au nord-est. Entre les deux, se situe une cuvette intra-montagneuse de faible altitude. Ces deux petites chaînes montagneuses gagnent en altitude au fur et à mesure qu’elles s’approchent de la Colombie où elles s’unissent aux Andes. En plus de ces « sierras », la péninsule Azuero bénéficie également d’un relief important avec le Volcan Barú (3475 m), le Cerro Fábrega (3335 m) et le Cerro Itamut (3279 m).

Les cours d’eau du panama sont courts, rapides et à fort débit. Ils ont donc une forte capacité d’érosion et passent souvent à travers de grandes cascades. De nombreux fleuves sur le versant Pacifique sont navigables et utilisés pour la production d’énergie.

Climat et Végétation

Le Panama se trouve en zone climatique tropicale. Même s’il ne se situe pas au niveau de la ligne de l’Equateur, il présente des conditions de températures et de pluies similaires toute l’année. Grâce à ces conditions, le pays est généralement épargné par les phénomènes cycloniques propres à cette région du monde.

 

Les montagnes induisent des conditions climatiques différentes dans certaines zones comme par exemple sur la côte où les températures sont plus fraîches. Le littoral du Panama se caractérise par un climat davantage pluvieux avec deux saisons : une pluvieuse d’avril à décembre et une autre sèche durant les mois de décembre, janvier, février et mars. Cependant la saison sèche n’est pas très marquée, en particulier sur la côte caraïbes.
En plus de l’influence forte des montagnes sur le climat, les deux grands océans apportent une quantité importante de masse d’air humide, en partie responsable du climat équatorial.

Darien-La-Palma

La Palma dans Le Darien, la plus grande et la moins peuplée des régions du Panama.

Les températures sont très stables et régulières. Elles oscillent entre 26 et 30°C toute l’année. Dans les montagnes, elles peuvent descendre à 12-15°C comme dans la province de Chiriqui, la vallée d’Anton et le cerro Azul.

Le climat humide tropical du Panama permet le développement d’une végétation abondante : 40% du Panama est recouvert de forêt. Mais la déforestation et l’intervention de l’Homme menace. Depuis 1940, le Panama a perdu plus de 50% de ses forêts. Les plantations sont la principale menace, surtout pour les zones de mangrove.

Economie

L’économie panaméenne répond davantage aux besoins du commerce international qu’à la demande de sa propre population. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le canal de Panama a peu d’impact sur le PIB et l’emploi : seule 1% de la population active est concernée. Mais, depuis le transfert de souveraineté et la restitution du canal au Panama le 31 décembre 1999, l’activité générée par celui-ci a une influence grandissante dans le développement de l’économie avec divers projets en cours, dont le doublement de sa capacité.

Panama-City-Skyline

Vue sur le skyline de la capitale, Panama City.

La monnaie du Panama est le Balboa. Elle est équivalente au dollar américain qui circule tout à fait légalement dans tout le pays depuis 1904. L’économie est de fait totalement « dollarisée » sans banque centrale. La présence de zones franches, comme le port de Colon, où les capitaux et les marchandises exonérés d’impôts circulent librement, a été propice à la venue de nombreuses entreprises sur le territoire. Le Panama est le 2nd pays au monde, après le Liberia, avec la quantité la plus importante de navires enregistrés comme navires panaméens : bateaux de pêche, yachts, navires de charge, et pétroliers… C’est le fameux concept de « pavillon de complaisance » ou « pavillon de libre immatriculation ». Le Panama est considéré comme un paradis fiscal.

Canal-Panama

Canal de Panama.

L’économie du Panama tourne autour du secteur tertiaire. Mais les sous secteurs du commerce international et financier représente plus du quart du PIB. Par ailleurs, depuis la reprise du canal par le Panama, le pays fait des efforts pour s’industrialiser.

La croissance économique est forte, plus de 3% annuel. Le secteur primaire apporte peu au PIB, l’agriculture 7% et les mines 1%. L’industrie et la construction ne génèrent pas plus de 12%. Le reste du PIB appartient aux services : transports et communication 9%, canal 6%, finances 8%, zone libre de Colon 7%, etc.

MALGRÉ TOUT, LE REVENU PAR HABITANT SE SITUE AUTOUR DE 9000 USD PAR AN, CE QUI PLACE LE PANAMA DANS LES PAYS PAUVRES.

Le problème de l’économie panaméenne est qu’elle est fortement orientée vers le commerce international et qu’elle n‘a que très peu d’impact localement. Sans la Zone du Canal, l’agriculture occuperait le même poids que dans les pays environnants d’Amérique Centrale, dédiée à la consommation interne avec de petites exploitations de riz, de maïs, d’haricots, de pomme de terre, de fruits, mais aussi une agriculture de plantation pour l’exportation avec de grandes exploitations (de bananes, de canne à sucre, de café, de cacao, de tabac…).

Construction-Canal-Panama

Le président américain Roosevelt au milieu des travaux de construction du Canal de Panama en 1906.

La pêche constitue la plus grande partie de l’élevage qui s‘effectue au Panama.

L’industrie est maigre, principalement concentrée sur l’agroalimentaire et l’industrie pétrochimique installée a Colon, qui exporte des dérivés du pétrole. D’autres industries importantes existent, la plupart étrangères et installées dans la Zone du Canal, comme l’industrie chimique, du textile, de l’électroménager, des meubles…

Le Panama doit importer la quasi totalité de l’énergie qu’il utilise. Il produit seulement de l’énergie hydroélectrique grâce aux pluies abondantes et aux grands cours d’eau.

 

Les axes principaux sont d’une part l’axe Pacifique Caraïbes via le chemin de fer et la route qui relie Colon à Panama City, et d’autre part la Panaméricaine qui traverse le pays d’ouest en est, du Costa Rica à la Colombie. Le reste des moyens de communication sont déficients.

Population

Le Panama a une population totale de 3 millions d’habitants avec une densité moyenne de 38 habitants au km². Plus de 56% de la population vit en milieu urbain. Les villes principales du Panama sont : Panama 415 964 habitants, San Miguelito 293 745 habitants, Tocumen 81 775 habitants. La population est très mal répartie. La majeure partie vit autour du canal de Panama, dont la densité dépasse 100 hab./ km², et sur la côte Pacifique. Le reste du pays est presque inhabité.

Panamaenne-Pollera

Panaméenne en habit traditionnel « pollera ».

Les panaméens sont majoritairement métissés d’origine espagnole, indigène mais aussi africaine. Les indigènes autochtones sont très peu nombreux et vivent généralement dans les zones peu peuplées et les îles. On trouve également au Panama des populations d’origine chinoise et indienne dont les ascendants ont participé à la construction du canal.

Panama-Indiens-Embera

Indiens Embera.

Le taux de fécondité est bas : 2,6 enfants par femme. Le taux de mortalité de même : 4‰. Selon ces chiffres on considère aujourd’hui que le Panama a terminé sa transition démographique, en particulier au niveau de sa population citadine.

30% de la population a moins de 14 ans, 64% antre 15 et 64 ans, et seulement 6% 65 ans ou plus. L’espérance de vie est de 72 ans.

 

Bien que le Panama ait accueilli une forte immigration lors de la construction du canal, le pays subit globalement aujourd’hui une légère émigration. La Zone du Canal, quant à elle, continue de recevoir des immigrants venus travailler pour les multinationales, souvent de manière provisoire.