Le singe Tamarin Lion vit dans les hautes branches des grands arbres de la jungle amazonienne, en particulier dans les forêts côtières du bassin du Sao Joao, dans l’état de Rio de Janeiro au sud-est du Brésil. Plus grand et lourd que le Ouistiti, il peut mesurer 30 cm et ne pèse pas plus de 700 g. Son nom lui est du à son aspect de « petit chat semblable à un lion ». Il dispose d’extrémités longues et fines avec des mains étroites et des doigts allongés qui lui permettent d’aller sonder sous les écorces ainsi que dans les cavités et les sinuosités des arbres pour débusquer des larves, des insectes et les petits reptiles. Cependant, ce petit singe, s’alimente principalement de fruits. Deux semaines après leur naissance, les petits sont confiés au mâle. Leur apprentissage se fait par ailleurs par toute la communauté.
Le singe Tamarin Lion doré vit en groupes composés d’une demi-douzaine de singes. Il peut émettre de nombreux sons pour communiquer avec le reste du groupe, allant des cris aigus pour sonner l’alarme, aux hoquets rauques. À la maturité sexuelle, le singe Tamarin Lion Doré quitte son groupe pour en intégrer un autre, ce qui assure le brassage génétique de l’espèce. La femelle met au monde un ou deux petits au terme d’une gestation d’environ quatre mois.
Au bord de l’extinction et victime de son succès auprès des bourgeois et des zoos, le singe Tamarin Lion a été longtemps chassé pour en faire un animal de compagnie (Madame de Pompadour, favorite de Louis XV en avait un) ou pour être exporté vers les zoos du monde entier.
Tristement, le singe Tamarin Lion est devenu au Brésil, le symbole de la protection de la nature du fait qu’il soit passé si prêt de l’extinction à cause de la déforestation bien sûr, mais aussi à cause de son apparence si spéciale.