Réserve Pacaya-Samiria - Excursion en Amazonie au Pérou
Trekkings et Excursions en plein coeur de la jungle d'Amazonie et d'Amérique centrale. Voyages au Pérou, en Bolivie, en Equateur et au Guatemala.
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Réserve Nationale Pacaya-Samiria, Amazonie au Pérou

La Réserve National Pacaya-Samiria est une zone protégée du Pérou, située dans la région de Loreto, en pleine Amazonie péruvienne. Lieu de vie d’une énorme biodiversité, la réserve est considérée comme la quintessence de la jungle amazonienne péruvienne.

 

En partie inondable, la réserve Pacaya-Samiria contient un grand nombre de lacs et de zones marécageuses où vivent 132 espèces de mammifères comme le jaguar, la loutre géante, le capybara (le plus grand rongeur du monde), les dauphins rose et gris, les lamantins, le caïman noir, certains singes rares et en voie d’extinction comme le singe au buste jaune, le singe laineux ou le beau noir. Par ailleurs, la réserve abrite également plus de 330 espèces d’oiseaux ainsi qu’une multitude de reptiles et d’amphibiens. Elle aussi considérée comme la plus grande réserve en biodiversité aquatique au monde

 

Avec une superficie de 20 800 km², elle est la plus grande réserve et la 2ème aire protégée du Pérou, mais aussi la 4ème de toute l’Amérique du sud. Elle représente 1,5% du territoire péruvien, et englobe 209 centres de population dans lesquels vivent au total approximativement 40 000 personnes. Il existe 56 communautés natives. La réserve Pacaya-Samiria est limitée par le rio Marañón au nord et le Ucayali au sud.

 

Elle a été créée en 1982 en premier lieu pour étudier et conserver la flore et la faune, mais aussi pour éduquer et intéresser les populations locales sur la région dans laquelle elles vivent, ainsi que pour améliorer l’utilisation des ressources naturelles en accord avec le développement écologique approprié.

Carte-Perou-Manu-Pacaya-Samiria-Tambopata
En grande partie inhabitée et avec de nombreuses zones inexplorées, la réserve nationale Pacaya Samiria constitue un fort intérêt pour les études de recherche et d’observation sur la vie sauvage.

Quintessence de la Jungle Amazonienne Péruvienne

Depuis sa création, la faune et la flore sauvage ne cessent d’être mieux comprises. Par exemple, il a été développé des méthodologies pour récupérer des espèces de reptiles aquatiques et les relancer avec succès dans d’autres régions, comme la tortue tartaruga et la tortue de l’Amazone. De même, certaines espèces ont été récupérées comme les singes coto (ou hurleurs roux), les singes laineux ou la loutre géante

Les autorités ont réussi à impliquer la population locale dans la conservation et l’utilisation responsables et rationnelles des ressources naturelles concernant certaines espèces de poissons (par exemple le pirarucu, plus gros poisson d’Amérique du sud, il peut peser jusqu’à 300 kg), mais également, certaines espèces de palmiers comme l’aguaje, l’ivoire végétal ou le palmier Pinot.

Géographie et Climat du Parc Pacaya-Samiria

Le climat chaud et humide, avec des températures souvent au dessus de 34°C, varie selon deux saisons bien définies : la saison sèche de mai à octobre, connue comme l’été amazonien avec la création de petites plages fluviales de sable blanc, et la saison humide de novembre à avril.

 

Il existe deux fleuves principaux : le Pacaya, tributaire du Ucayali, et le Samiria tributaire du Marañon. La réserve compte environ 80 lacs. A la confluence des fleuves Ucayali et Marañon, face à la commune de Mariscal Castilla, nait le fleuve Amazone.

 

La réserve contient de grandes étendues inondables dans lesquelles abondent les palmiers d’aguaje, ayant une grande valeur de part la grande quantité de carbone qu’ils capturent (rôle essentiel dans le réchauffement de la planète) et son rôle déterminant dans la chaîne trophique des écosystèmes terrestres et aquatiques.

 

Les espèces d’arbres protégées dans la réserve nationale Pacaya Samaria sont le Cèdre, le Quinquina, l’Acajou, le Cacao, le Chuchuhuasi bien connu par les indigènes pour ses propriétés médicinales (tonique général de l’organisme), l’Hormiga Caspi, le Huairuro dont les graines rouges et noires sont utilisées par les communautés pour faire entre autres des bracelets, le Lupuna Colorado, le Ceiba ou « Fromager » (emblématique et sacré pour les mayas, il produit une fibre végétale appelée kapok), et le Machín Sapote.

LA RESERVE EST PRINCIPALEMENT ACCESSIBLE EN AVION JUSQU’A IQUITOS OU EN BATEAU DEPUIS LAGUNAS, UNE LOCALITE PROCHE DE YURIMAGUAS.

Il est possible de séjourner dans la réserve durant toute l’année. Le gouvernement péruvien oblige à être accompagné d’un guide local. De novembre à avril, il est possible d’observer les oiseaux, les singes, et les animaux aquatiques, bien qu’en général de nombreuses espèces se réfugient dans les parties hautes non inondables. De mai à octobre, il se forme les petites plages fluviales sur les bords de fleuve et il est facile d’observer les différentes espèces de caïmans, de lézards et de tortues. C’est aussi l’époque à laquelle ces dernières viennent pondre. Leur éclosion a lieu en novembre.

Amazonie-Perou-Pacaya-Samiria

L’utilisation du canoë est nécessaire dans la Réserve Pacaya-Samiria du fait de la présence de nombreuses zones inondables.

Dauphin-Perou-Pacaya-Samiria

Dauphin d’Amazonie ou Boto, très facilement observable dans le Parc Pacaya-Samiria. Il fait partie du folklore des habitants d’Amazonie, via différentes croyances qui généralement lui attribuent des pouvoirs surnaturels. Une légende dit que le dauphin rose se transforme les nuits de pleine lune en jeune homme élégant qui participe aux fêtes pour voler les jeunes femmes…

Paresseux-Amazonie-Perou

Le Paresseux est une espèce endémique de l’Amazonie. Il  passe la plupart de son temps perché en haut des arbres où il dort jusqu’à 12 heures par jour. Le Paresseux descend du haut des arbres qu’une seule fois par semaine… pour faire ses besoins naturels !