Le Parc Madidi fut créée en 1995, sa superficie est de 18957 km², il se trouve en Bolivie entre les provinces Abel Iturralde et Franz Tamayo, au nord est du département de La Paz, entouré d’autres régions protégées comme celle de Manejo, Apolobamba, la réserve de la Biosphère et terre Communautaire de Pilón Lajas et la réserve Nationale de Tambopata et le parc national de Bahuaja Sonene du Pérou à l’ouest.
Il est considéré comme une des réserves ayant la plus grande biodiversité au monde avec de nombreuses écorégions telles que la haute montagne, la puna, la forêt humide tropicale, la haute forêt de type yunga. La revue National Geographic place le parc Madidi dans les 20 régions ayant le plus d’intérêt touristique au monde !
TREK 'CORDILLERE ET YUNGA' |
TREK 'EXTRÊME MADIDI' |
Le Parc possède une grande variété d’étages écologiques de part sa géomorphologie dont l’altitude varie de 5760 à 180 mètres. Il est constitué à la fois de montagnes aux neiges éternelles avec l’Altuncama, de reliefs abruptes avec de profonds canyons, et de plaines avec une forêt tropicale amazonienne entre les fleuves Heath et Madidi. Il se caractérise aussi par sa quantité de bassins hydrologiques. Le cours d’eau le plus important est le rio Madidi.
Cette géographie génère de fait un climat très varié, du froid de la zone andine, au climat chaud dans les plaines au nord. Les températures moyennes oscillent de 25°C à 33ºC d’octobre à janvier et de 10 à 20°C entre mars et juin.
La disparité des écosystèmes favorise la présence d’une extrême variété d’espèces de plantes. Le nombre d’espèces existantes est estimé à 5000.
Concernant la faune du parc, elle tout aussi exceptionnelle avec 1370 espèces qui ont été recensées jusqu’à aujourd’hui.
La réserve bat tous les records en proposant une biodiversité unique sur la planète
La région aurait été habitée lors de l’époque précolombienne par des communautés dont le mode de vie aurait été plus développé que les populations vivant actuellement au même endroit.
Suite à la conquête espagnole, les colons ont regroupées les différentes ethnies en leur imposant leur langue et leur religion. De cette manière, les cultures préhispaniques fusionnèrent en une seule ethnie, les tacanas, qui prédomine actuellement dans cette région.
Des vagues de migration des peuples Aymara et Quechua des hautes terres ont été encouragées par des subventions gouvernementales pour la construction de nouvelles routes dans les années 80.
Aujourd’hui, ce sont 31 communautés qui vivent dans la région, la plupart du temps proches des centres urbains comme Rurrenabaque, Ixiamas, San Buenaventura ou Apolo.
L’accès à la réserve n’est autorisé qu’accompagné d’un guide et avec un droit d’entrée. Le parc est extrêmement protégé et seuls les natifs des différentes communautés ont le droit de profiter de ses ressources naturels, de manière à préserver leurs traditions et style de vie.
Le Toucan, facilement reconnaissable à son bec large et coloré caractéristique qui représente quasiment la moitié de son corps. Le bec est très vascularisé et joue un rôle important pour réguler la température du Toucan, au même titre que les oreilles de l’éléphant, mais de manière 4 fois plus efficace.
Le Puma, solitaire et discret, est un grand chasseur, généralement nocturne. Il attend à l’affut ses proies, souvent du haut des arbres. Les Pumas sont très difficiles à observer du fait de l’étendue de leur territoire: de 100 à 1000 km² selon la géographie du terrain.